Protégez votre foie : Les secrets d'une utilisation sûre du paracétamol révélés !

Prenez-vous souvent du paracétamol sans prescription médicale ? Si c'est le cas, il est important de prendre quelques précautions pour protéger votre foie.

Un mal de tête ? Vous vous dirigez vers votre pharmacie et prenez un analgésique. Une douleur au genou après un entraînement intensif ? Vous optez pour un autre analgésique. Soyez vigilant ! Une consommation excessive de paracétamol peut nuire à votre foie.

Le paracétamol, également connu sous le nom d'acétaminophène, est un analgésique en vente libre dans de nombreux pays. Il est aussi utilisé pour faire baisser la fièvre. On le trouve seul ou en combinaison avec d'autres médicaments (comme un anti-grippe).

Bien qu'il soit généralement considéré comme sûr et souvent préféré à l'ibuprofène ou au diclofénac, il présente des risques. Une surconsommation de paracétamol peut endommager le foie et avoir des conséquences graves.

Il est essentiel de faire la différence entre deux situations : une intoxication aiguë due à une prise massive en peu de temps et une accumulation de doses sur une période prolongée qui peut également affecter le foie.

Selon des études, aux États-Unis, 60 millions de personnes consomment du paracétamol chaque semaine, et chaque année, environ 30 000 cas d'hospitalisations pour des lésions hépatiques liées à une surdose sont enregistrés.

L'Association espagnole de pédiatrie souligne que 20 % des intoxications médicamenteuses chez les enfants de moins de 5 ans sont dues à l'acétaminophène, souvent de manière accidentelle.

Une intoxication aiguë survient lorsque plus de 150 mg par kg de poids corporel est ingéré en une seule journée, ce qui correspond à environ 8 g pour un adulte de poids normal. Les effets néfastes sur le foie peuvent se manifester après plusieurs jours de consommation excessive, ce qu'on appelle une intoxication chronique.

Les symptômes d'intoxication ne sont pas toujours évidents et se déroulent en plusieurs phases :

1. Nausées, vomissements et malaise général.
2. Dommages au foie, souvent sans symptômes visibles, mais des tests sanguins peuvent révéler des anomalies.
3. Réapparition des symptômes : nausées, ictère, insuffisance hépatique et rénale.
4. Risque de coma hépatique, situation très grave.

Pour prévenir les dommages au foie, il est conseillé de ne pas dépasser 4 g de paracétamol par jour. Par exemple, avec un format de 1 g, il ne faut pas prendre plus d'un comprimé toutes les 6 heures.

Voici quelques précautions à suivre :

1.Lisez les étiquettes : De nombreux accidents surviennent à cause de la combinaison de médicaments contenant du paracétamol. Pendant un rhume ou une grippe, il est facile de prendre plusieurs médicaments sans réaliser qu’ils contiennent le même ingrédient actif. Consultez un professionnel avant de prendre plusieurs médicaments.

2.Choisissez des doses régulières : Il est souvent possible d’opter pour des doses inférieures, comme 500 mg, qui peuvent être tout aussi efficaces. Cela réduit le risque de surdosage.

3.Soyez vigilant en cas de conditions particulières : Certaines personnes, comme celles qui consomment de l'alcool régulièrement, les personnes âgées ou celles souffrant de malnutrition, peuvent être plus sensibles aux effets du paracétamol.

Bien que le paracétamol puisse nuire au foie, vous avez le contrôle sur son utilisation. Utilisé correctement, c'est un analgésique très sûr. N'hésitez pas à consulter un médecin pour obtenir des conseils adaptés et éviter tout risque d'intoxication.