Émilie Dequenne face au corticosurrénalome : un combat courageux contre un cancer rare

Émilie Dequenne, figure emblématique du cinéma, partage avec courage son combat contre un cancer rare et récidiviste, le corticosurrénalome. Découvrez son histoire et ce que nous savons de cette maladie peu connue.

Un diagnostic bouleversant

En août 2023, alors qu'elle était en plein tournage, Émilie Dequenne ressentait une fatigue inhabituelle et des douleurs abdominales. Après une série d'examens, le verdict est tombé : un corticosurrénalome, un cancer rare des glandes surrénales. Ce type de tumeur affecte une à deux personnes sur un million chaque année et se révèle souvent agressif et récidiviste. "Le médecin m’a annoncé un cancer grave, hyper rare et extrêmement récidiviste", confiait-elle dans une interview pour Sept à Huit.

Les défis du traitement

Opérée rapidement, Émilie a dû ensuite suivre des traitements lourds, comprenant un premier cycle de chimiothérapie. Cependant, elle fait face à une progression partielle de la maladie, nécessitant un nouvel ajustement thérapeutique. Elle explique avec transparence : "Une partie de mon cancer y répond, mais une autre progresse."

Ce cancer rare, qui touche les glandes responsables de la régulation hormonale, peut entraîner divers symptômes, comme une prise de poids localisée, une hypertension, ou encore des troubles hormonaux graves. Les options de traitement sont limitées, et la chimiothérapie cytotoxique est rarement utilisée sauf dans les formes les plus agressives.

Un message de courage et de sensibilisation

Malgré cette épreuve, Émilie conserve une force admirable et choisit de parler ouvertement de son combat pour sensibiliser le public. Elle insiste sur l'importance de la recherche médicale et appelle à la solidarité : "J’espère sincèrement que la recherche va continuer à progresser. Chaque petit geste compte."

Le corticosurrénalome : qu’en savons-nous ?

Ce cancer, qui se développe dans les glandes situées au-dessus des reins, est difficile à diagnostiquer en raison de sa rareté. Sa gravité dépend principalement de son stade au moment de la détection. Dans les premiers stades, les chances de guérison sont élevées, mais les formes avancées réduisent drastiquement l'espérance de vie.