
Grève des médecins : des réformes réclamées pour sauver la santé publique
Les 4 et 5 décembre 2024, le Syndicat Indépendant des Médecins du Secteur Public (SIMSP) continue sa grève nationale pour dénoncer des réformes jugées nuisibles et exiger de meilleures conditions de travail. Malgré plusieurs mois de mobilisation, les médecins estiment que le gouvernement reste sourd à leurs demandes.
Pourquoi cette grève ?
Le SIMSP s’oppose à un accord signé en juillet 2024 entre le gouvernement et d’autres syndicats. Cet accord inclut des mesures qui, selon le SIMSP, menacent directement les droits des professionnels de santé :
- Licenciements injustifiés : les directeurs d’hôpitaux pourraient avoir plus de pouvoir pour licencier sans raisons valables.
- Salaires non garantis : la centralisation des salaires des fonctionnaires pourrait disparaître.
- Statut fragilisé : le statut des médecins du secteur public est de moins en moins protégé.
Quelles sont les revendications des médecins ?
Les médecins demandent :
- Augmentation des salaires pour être alignés avec les autres fonctionnaires.
- Création de deux nouveaux grades pour reconnaître leur expérience et leurs compétences.
- Dialogue avec le gouvernement : ils souhaitent participer à la rédaction des règlements qui les concernent.
Un secteur en crise
Le SIMSP souligne que les conditions de travail dans les hôpitaux publics se dégradent :
- Stagnation des salaires.
- Suppression de postes budgétaires.
- Non-respect des engagements signés fin 2023 et début 2024.
Face à l’absence de solutions concrètes, les médecins se sentent abandonnés et épuisés.
Quelles actions pendant la grève ?
Pendant la grève nationale :
- Les services d’urgence et de réanimation resteront ouverts pour garantir la sécurité des patients.
- Les médecins limiteront les certificats aux seuls congés maladie.
- Ils boycotteront certains événements médicaux non conformes aux normes.
Appel au gouvernement
Le SIMSP insiste : des mesures urgentes sont nécessaires pour éviter l’effondrement du système de santé public. Ils demandent au gouvernement de répondre rapidement à leurs revendications et d’instaurer un vrai dialogue pour protéger les droits des professionnels et des patients.