Marco Asensio Relance Sa Fondation : Une Lueur d’Espoir pour les Enfants atteints de Cancer

Vous savez ce qui frappe le plus quand on parle de Marco Asensio ? Ce n’est pas seulement son talent sur le terrain, ses dribbles précis ou ses buts décisifs. Non, c’est son engagement hors du terrain qui mérite d’être souligné. Le footballeur international espagnol vient de relancer sa fondation dédiée à la lutte contre le cancer infantile, un projet qui, avouons-le, touche bien plus que les fans de football.

Pourquoi ce Relançement Maintenant ?

La réponse est simple : parce que le timing compte. En 2024, les défis liés aux soins pédiatriques restent immenses, surtout dans les pays francophones d’Afrique et d’ailleurs, où l’accès aux traitements spécialisés est souvent limité. Asensio, après une rencontre bouleversante avec un jeune patient lors d’un déplacement au Maroc, a décidé d’agir. « Ces enfants n’ont pas choisi leur combat, mais on peut choisir de les soutenir », confie-t-il dans un entretien exclusif.

Sa fondation, initialement créée en 2021, vise désormais à financer des unités de soins intégrés (USI) dans des hôpitaux partenaires en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en France. Concrètement, ces unités combinent chimiothérapie, soutien psychologique et activités récréatives — une approche holistique qui rappelle que guérir, c’est aussi vivre.

Un Engagement Né d’une Rencontre

Imaginez : un stade bondé, des cris de joie… et un garçon de 10 ans, chauve, assis en bord de touche. C’est cette image qui a marqué Asensio lors d’un match amical à Casablanca. « Il souriait malgré les perfusions, raconte-t-il. Ça m’a fait réaliser à quel point le mental compte dans la guérison. »

D’où l’idée d’intégrer des ateliers artistiques et sportifs dans les USI. « Le football, c’est ma langue. Si je peux l’utiliser pour redonner espoir, même à petite échelle, c’est gagnant. » Un discours qui résonne particulièrement dans des pays comme le Mali ou le Burkina Faso, où le sport reste un vecteur de cohésion sociale.

Comment Ça Marche ? Du Financement au Terrain

Vous vous demandez peut-être : où va l’argent ? La fondation collabore avec des géants comme Sanofi et la Croix-Rouge, mais aussi des startups locales. Prenons l’exemple de MediKids, une app sénégalaise qui simplifie le suivi médical des patients. Grâce à des dons, les familles accèdent à des consultations gratuites et à des traducteurs médicaux — crucial dans des régions où les dialectes locaux dominent.

Et ce n’est pas tout. Asensio mise sur la transparence : chaque euro est traçable via une blockchain publique. « Les donateurs méritent de savoir comment leur argent est utilisé », insiste-t-il. Une démarche qui contraste avec certains scandales récents dans le milieu caritatif…

Le Cancer Infantile en Afrique Francophone : Un Combat Inégal

Saviez-vous qu’en Afrique subsaharienne, moins de 20 % des enfants atteints de cancer survivent ? En Europe, ce taux dépasse 80 %. La faute à un manque criant d’oncologues pédiatriques (on en compte 12 pour toute l’Afrique de l’Ouest) et à des diagnostics trop tardifs.

La fondation d’Asensio tente de combler ce fossé. En plus des USI, elle forme des infirmiers via des MOOC en partenariat avec l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar. « On ne peut pas tout résoudre, mais chaque professionnel formé sauvera des dizaines de vies », explique Dr. Aminata Diallo, coordinatrice médicale du projet.

Et les Autres Stars du Sport ?

Asensio n’est pas seul. Didier Drogba, avec sa fondation ivoirienne, ou la Franco-Congolaise Griedge Mbock, militent aussi pour la santé infantile. Mais il y a un hic : souvent, ces initiatives manquent de visibilité hors des grands médias. « En Afrique, les besoins sont énormes, mais les donateurs préfèrent parfois agir chez eux », regrette un bénévole à Abidjan.

Pourtant, les retombées sont tangibles. Prenez le cas de Fatou, 8 ans, traitée à l’hôpital de Yopougon. Grâce à une USI financée par Asensio, elle a pu suivre une chimiothérapie tout en participant à des ateliers de dessin. « Avant, elle avait peur des piqûres. Maintenant, elle vient en courant », s’émeut sa mère.

L’Avenir : Des Projets Ambitieux… et des Doutes

Malgré les succès, des questions persistent. Certains critiques pointent le risque de « charity washing » — utiliser une cause noble pour redorer son image. Asensio balaie l’argument : « Si aider des enfants est un calcul, alors qu’on me juge sur les résultats. »

Et les résultats parlent : 3 unités opérationnelles en 18 mois, 200 enfants pris en charge, 30 professionnels formés. La prochaine étape ? Un partenariat avec l’UNICEF pour étendre le modèle au Tchad et en RCA. « L’objectif, c’est de créer un réseau panafricain », annonce le footballeur.

Et Nous, Dans Tout Ça ?

Vous vous dites peut-être : « C’est bien beau, mais moi, je peux faire quoi ? » La réponse est plus simple qu’il n’y paraît. Partager l’info, déjà. Ou donner ne serait-ce que 5 € via la plateforme Ulule. Comme le dit un proverbe malien : « La pluie commence par une seule goutte. »

En somme, Marco Asensio ne marque pas que des buts. Il marque des points pour l’humanité. Et dans un monde où les mauvaises nouvelles dominent, ça fait du bien de parler d’espoir.

Épilogue : Une Leçon de Vie
En quittant Asensio, une phrase reste en tête : « Sur le terrain, je joue pour gagner. Mais ici, chaque sourire d’enfant, c’est une victoire. » Peut-être la plus belle des coupes à remporter.

Note de la Rédaction : Vous souhaitez soutenir la fondation ? Rendez-vous sur www.fundacionmarcoasensio.com 100 % des dons sont alloués aux soins. Parce que, comme dirait Asensio, « le cancer n’attend pas, et nous non plus ».